Pourquoi la décarbonation est un enjeu-clé de 2022 dans la construction ?
Les démarches de réduction de l’empreinte carbone prennent de l’ampleur dans le BTP. Tour d'horizon des motivations des acteurs du secteur.
Les facteurs qui font de la construction un secteur central dans la lutte contre les émissions de carbone
Les exigences de la limitation des émissions de CO₂ concernent tout particulièrement le secteur de la construction et des travaux publics.
Selon une étude réalisée par la FNTP et les cabinets Carbone 4 et Utopies, l’acte de construction des infrastructures représente entre 3,5 et 4 % des émissions de CO₂ en France (environ 25 millions de tonnes). La FNTP a fixé une trajectoire de diminution de 40 % de ces émissions d'ici à 2030, par rapport à 1990. Des experts ont identifié un certain nombre de leviers d’action dans les domaines de l’énergie, des matériaux, du numérique ou de la maintenance.
Les acteurs du bâtiment et des travaux publics sont invités aujourd’hui à réaliser un bilan carbone des chantiers.
Ce bilan leur permettra de disposer d’une vision précise de leurs émissions de gaz à effet de serre et de leur dépendance aux combustibles fossiles d’un chantier. Cette analyse peut s’appliquer à un chantier terminé ou en cours, à un projet, une étude de prix ou une offre technique. Le modèle de bilan carbone mis au point par l’ADEME prend en compte les émissions directes (combustion d’énergies fossiles, combustion de carburant, émissions des procédés industriels) et indirectes (consommation d’électricité, de froid ou de chaleur, matériaux, déplacements, déchets). Les acteurs concernés par le bilan carbone sont à la fois les entreprises de travaux publics, les maitres d’ouvrage et les maitres d’œuvre.
La combustion d’énergie fossile représente environ 20 % des émissions de CO₂ d’un chantier.
À ce facteur d’émissions, il faut ajouter l’immobilisation des matériels (7 %) et la logistique de l’énergie (5 %).
Le choix du matériel, son utilisation et sa maintenance constitue un enjeu important en matière de réduction de l’empreinte carbone.
L’Europe compte plus d’un million d’engins de construction et de camions de chantiers, dont la consommation moyenne est en moyenne de 300 litres de carburant par mois, soit une consommation globale de 3,3 milliards de litres sur une année d’activité. Aux prix actuels du gasoil, cela représente une dépense de près de 5 milliards d’euros par an.
Les enjeux de la baisse de consommation des engins et véhicules de chantiers sont très élevés.
Les enjeux pour ce parc, qui englobe aussi les engins utilisés dans des activités aux process industriels lourds, concernent à la fois la diminution de l’empreinte carbone et une optimisation de la gestion et de l’emploi des véhicules, dans un contexte de recherche constante d’amélioration de la compétitivité des entreprises de ces secteurs.
Êtes-vous prêt à relever ces défis ? Hiboo est à vos côtés pour réussir cette transition cruciale !